1238       Première mention d’un orgue à la cathédrale Note-Dame

1514        L’orgue est rétabli après l’incendie de 1504

1635       Le facteur Leselier  de Rouen installe un nouvel orgue sans doute sur .deux claviers avec positif de dos.

1641       Le facteur Carouge construit un orgue pour l’Abbaye Saint-Vincent dont le buffet est l’œuvre des frères Brisson, menuisiers à Paris et Compiègne.

1772       Pierre Dallery, associé de Clicquot, est reçu par le chapitre cathédrale comme facteur chargé de l’entretien de l’orgue de la cathédrale. Il répare toutes les parties endommagées de l’instrument et assure son bon fonctionnement jusqu’à la Révolution.

1805       Dallery, en tant de facteur d’orgues de l’Empereur révise presque entièrement l’orgue de Saint-Vincent désormais installé dans la cathédrale. Il démonte les soufflets et les sommiers, et complète de nouveaux jeux.

1840       Grâce à Prosper Mérimée, le buffet est inscrit au titre immeuble sur la première liste des monuments historiques, en même temps que la cathédrale elle-même. C’est l’un des premiers buffets d’orgue à être protégé en France.

1845       La maison Daublaine-Callinet effectue des travaux de relevage sur les grandes orgues, renouvelle différents  sommiers et refait certains tuyaux.

1850       La maison Stoltz nettoie l’instrument plein de poussière et assure l’entretien des grandes orgues pendant  quelques années.

1874 – 1875       Joseph Merklin reconstruit l’instrument dans une esthétique symphonique. Le grand buffet est avancé, le positif abrite une console retournée. L’orgue comporte alors trente neuf jeux répartis sur trois claviers et pédalier.

1926       L’orgue bénéficie de nouveaux travaux de relevage.

1934       Installation d’un ventilateur électrique qui remplace les souffleurs.

1972 – 1974       L’organiste titulaire de la cathédrale, Claude Moreau, fait appel au facteur Roger Lambert pour enrichir l’instrument sur les conseils de maître Marcel Dupré. Le positif de dos est restitué ainsi qu’une console en fenêtre. Les jeux du 19ème siècle sont complétés par de nouveaux jeux dont deux rangs de trompettes placées en chamade. L’orgue comporte alors quatre claviers et pédalier et un ensemble de soixante-trois jeux pour un total de 3882 tuyaux.

2008       Face à la dégradation de l’orgue, l’association des «Amis des Orgues de Senlis» est créée se donnant pour mission de faciliter, provoquer, assister et promouvoir toutes initiatives et tous projets qui assureront la restauration, l’entretien et le relevage des orgues de la cathédrale Notre-Dame de Senlis.

2019 – 2022       Le facteur Jacques Nonnet, associé à Pierre-Adrien Plet, procède au relevage intégral de l’instrument. L’ensemble est nettoyé, restructuré, complété et agrandi, donnant à cet orgue remarquable  un caractère d’exception.