La cathédrale, les remparts, le parc du château royal… Ces sites et monuments de Senlis bénéficient de toutes les attentions. Mais le patrimoine de la cité royale ne se cantonne pas à ces quelques places fortes. Il recèle aussi des joyaux moins renommés, dont la préservation s’avère toutefois aussi importante. Ceux-là peuvent compter sur l’association de la Sauvegarde de Senlis.
« Notre patrimoine est d’abord composé de bâtiments privés, précise François Leblond, le nouveau président. Une ville ne consolide son image que lorsque les habitants ont à cœur d’apporter leur concours. »
Et lorsque tous les partenaires se mobilisent, les résultats surviennent plus rapidement. « Nous avons pu joindre le propriétaire du portail en ruine de l’hôtel de Junquières, détaille François Leblond. Nous allons lui fournir des devis et l’orienter pour solliciter des aides. » Bonne nouvelle également pour l’Hôtel-Dieu, rue du Châtel. En cours de restauration, il devrait être ouvert lors des prochaines Journées du patrimoine.
La situation est en revanche toujours au point mort pour la chapelle des Carmes. « Devant la mauvaise volonté du propriétaire, la mairie a pris la décision de demander un arrêté de péril pour la toiture et une partie des murs, commente le président de la Sauvegarde. La ville prendra à sa charge la mise hors d’eau. Un expert a été nommé, les travaux devraient commencer. »
Statu quo, aussi, pour la chapelle Saint-Aignan, à l’abandon. De nouveaux propriétaires pourraient toutefois reprendre un projet de réhabilitation qui avait été validé mais jamais concrétisé. Enfin, la Sauvegarde a décidé de prendre en charge la restauration […]